L'art floral sur le capuchon.

Fujiwara
Fujiwara

Je profite de la sortie du Kirin pour attirer votre attention sur un élément du décor, qui reste toujours comme une participation secondaire à la contemplation de l'oeuvre picturale du laqueur.

Paradoxalement, je n'illustre pas mon propos par une photo du capuchon du Kirin, faute d'avoir , pour l'instant , identifié avec certitude le nom de la plante qui décore le capuchon.

En effet, le capuchon des stylos Namiki présente une décoration indépendante du thème principal, comme ici sur le somptueux Empereur Murasaki Shikibu, dont l'iconographie est tellement absconde , pour celui qui n'a pas lu le Genji Monogatari, que l'on passe souvent à cotè de ce qui semble une disgression plus qu'une démonstration.

En effet cet élément, ici des glycines, joue un rôle essentiel dans ce qui devient une création artistique à part entière, alors qu'il demeure souvent incompris et c'est bien dommage.

Souvenez-vous que le laqueur s'efface bien souvent devant la création d'un peintre traditionnel, dont il reprend une oeuvre peinte sur toile, paravent, pièce de mobilier etc, ce qui constitue son thème principal.

Sur un stylo Namiki, l'espace accordé à la fantaisie du laqueur lui est réservée sur le capuchon, ce qui lui permet de rajouter une pièce du rebus nécessaire à une parfaite identification du sujet représenté sur le corps proprement dit du stylo, tout en respectant l'esprit de l'oeuvre originale.

Comprendre l'esprit de l'oeuvre.

Shitao.

Ouf, j'arrête pour l'instant, pour revenir en force sur ceci un peu plus tard.

 

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