Kawasemi, suite et fin.

L'aile du kawasemi
L'aile du kawasemi

Pour en finir avec le kawasemi, zoom sur l'aile du piaf, véritable chef d'oeuvre de hira-maki-é et d'observation naturaliste.

 

On n'a pas envie d'ajouter grand chose à ce que l'oeil peut voir.

 

Mais qu'elle finesse du

détail, quel dynamisme dans la représentation de l'aile déployée comme un aérofrein, bloquant l'image dans un effet de suspension que l'on met evidement en paralélle avec les feuilles d'érable du capuchon pétrifiées une mico seconde dans leur court voyage aérien, apoptose ,  comme dans une allégorie de l'éternité, concept inexprimable par définition, mais qui ne dure comme convenu ...qu'un certain temps.

 

Ce qui me plait dans ces études  c'est de voir les détails de cette représentation cylindrique un peu comme la fine pelure qu'une main habile obtient lorsqu'elle se concentre sur une mince épluchure, dont la mise à plat est impossible comme les portulans ,représentations cartographiques de la Terre, surfaces d'un volume, espaces géomètriques,que l'on ne peut écraser et donc inaccessibles à une représentation, vision, "a plat" ; développée, si on peut dire.

Euclide, quand tu nous tiens.

Troisième dimension.

 

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