Tora desu ka, la suite,mais pas la fin.

Le tigre dans la forêt de bambous
Le tigre dans la forêt de bambous

En définitive, je me sens tellement bien en sa compagnie, que j'ai décidé d'en remettre une couche sur le tigre.

Qui ne se sentirait fort aise de cohabiter avec le tigre, dont la demeure est établie dans la Voie Lactée, en tant que puissance symbolique ?

Il est vraiment épatant ce tigre chinkin de Namiki.

Comme les japonais sont à priori un peu moins crédibles que les chinois pour en parler, je rappelle que tigre se dit Hu en chinois et Paiku pour le tigre blanc;vocable familier de ceux que les excursions nocturnes  sur le Mont de Vénus lisse comme du marbre, n'effraient pas.

Spéléologues ?

Mais pardoxalement et sans rire, vertu et le courage sont là aussi, si on veut bien chercher.

Dans ce cas s'assimiler à la puissance tutélaire du tigre devient fort utile, car esprit psychopompe par excellence, le tigre voit la nuit par sa propre lumière intérieure.

Ca ne vous dit rien ?

Dommage!

Comme vous le savez, le tigre est associé à de nombreuses images symboliques.

Dans le cas, qui nous concerne, notre rayé est associé au bambou, image des difficultés terrestres et donc de la tentation, qu'il faut savoir vaincre en soi, non pour la nier , mais pour la sublimer.

Et pour sublimer, il faut d'abord connaître, afin de ne pas faire preuve de la fausse générosité de ceux qui ont tout compris, mais rien vécu.

Bref,c'est vraiment ouf, cette histoire inscrite sur un petit stylo!

On pourrait associer notre démarche de vertu à celle d'un animal à priori, plus adapté, comme le buffle, l'éléphant ou le sanglier, mais il se trouve que notre félin est bien le seul gros animal à pouvoir se frayer un passage dans l'inextricable forêt de bambous.

Souple et déterminé, passant outre aux blessures des pointes acérées et des feuilles tranchantes,il va son chemin difficile,et il semble se couler dans un maquis impénétrable,impénétrable comme nos pensées secrètes.

Mais dans cette allégorie, manque un élément impalpable sans lequel cette image perdrait toute sa force.

Cet élément, c'est le vent.

En effet, le bambou ne résiste jamais au vent à l'image de nos passions apparues subitement sans qu'on en comprenne spontanément la raison.

Passions que l'on ne peut saisir, mais dont l'effet concret est incontestable.

Disons qu'il s'agit d'une manifestation.

Mais de quoi, My God ?

Je vous laisse réfléchir.

A plus.

 

 

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