Qu'est-ce que je sais de Nakaya ?

En fait, pas grand chose...

 

Donc,selon le principe, qui fait que moins on s'y connaît plus on est habilité à en parler (loi de Peter), je vous envoie ce petit post, réclamé par des lecteurs du blog.

 

Avec tout ce que nous entendons sur les ondes ou lisons sur nos écrans en ces temps de brossage de poil de l'opinion, je ne vois pas pourquoi j'aurais des complexes.

 

C'est vrai Nakaya/Platinum est une autre marque japonaise ancienne et pertinente tant en matière d'écriture que de travail du laque.

Je les ai essayés et tenus en main avec le secret espoir d'une découverte inattendue, d'un a-priori battu en bréche par une émotion soudaine.

 

Souhaitant secrétement retrouver ce que j'avais ressenti avec les plumes à complication de Nagahara, qui m'avaient vraiment scotché au plafond lorsque je les ai découvertes.

Pour être honnête, ce ne fut pas le cas et Nakaya reste pour moi et provisoirement une marque, qui se situe en deçà des deux leaders que sont Sailor et Namiki.

 

Grace à l'Académie Kokokai, qui assure une continuité stylistique dans le temps, Namiki reste le conservatoire de la tradition de l'art de la peinture au laque.

Par la collaboration entretenue avec la famille Nagahara, Sailor sait nous surprendre avec du jamais vu au niveau de l'écriture.

 

Ce n'est pas la cas de Nakaya.

Ni dans un cas ni dans l'autre.

C'est comme ça.

Pour l'instant.

 

Pourtant cette marque a ses sincères aficionados, qui parlent de leur stylo avec beaucoup d'amour et font preuve souvent d'un certain prosélithysme, que pour être honnéte, j'ai souvent eu du mal à comprendre, avant de capter que cette marque relativement abordable était une porte d'entrée dans le monde magique de l'urushi.

 

Pour ceux, qui ne la connaissent pas voici un petit tube présentant une réalisation en taka-maki-é.

 

Ca ne me fait pas rêver, mais c'était aussi le cas du travail du laque de Sailor ...avant la "Bataille de Kawanakajima".

Alors...

 

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