Ukiyo-é fait son cinéma !

 

 

Impossible ce soir de ne pas vous envoyer un brin de rêve, un trésor de vidéo tiré du film de Mizoguchi et titré "Utamaro et ses cinq femmes".

 

Oui, vous vous souvenez de cet Outamaro, dont je vous ai parlé avec cette histoire de "physiognomoniste", dans un post précédent.

 

Je vous disais que la peinture était une affaire sérieuse et vous pouvez le constater en visionnant cette vidéo, destinée à vous sensibiliser sur les enjeux que donnent les artistes à leur art.

 

Vivre et mourir pour son art !

 

Il ne s'agit que de cela.

 

En l'occurence cette bataille des anciens et des modernes, si on peut dire, ou plutôt entre les contempteurs (un peu attardés...), de l'art national, que j'aime tant soit dit en passant, et les aventuriers de l'estampe, de ce monde flottant, dont vous avez une si belle évocation dans ce film.

 

Des histoires se tranchant à grand coups de sabres, selon la tradition de l'époque.

 

Vous me direz, c'est bien joli votre histoire, mais quel rapport avec les stylos laqués ?

 

Tout simplement parce que ce drame vous le vivez aujourd'hui à travers le travail des laqueurs de Namiki, partagés entre la tradition de l'ukiyo-é, tardive, représentée par Yoshida et les "modernes", à l'instar de Michikami, qui s'intéressent paradoxalement à l'art japonais dans son expression la plus intellectualisée (miam...), dite de Kano...La plus ancienne  des deux !

Vous le voyez, rien n'a changé, l'art est passion.

Allumez-vos lanternes !!!

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Mental (lundi, 16 juillet 2012 19:55)

    Great info, thx