Connaissez-vous le Panda à la plage ?

 

 

Tout occupé, que j'étais à suivre le Festival du film de Cannes, j'en avais oublié tous mes devoirs et en particulier de tenir mon blog.

 

S'intéresser sérieusement au Festival de Cannes implique que l'on consacre aussi beaucoup de temps à la plage.

 

Traditionnellement, c'est quand même là qu'il se passe toujours quelque chose.

 

L'ombre et la lumière.

 

Oui, mais alors, qu'est-ce que ça veut dire cette histoire de Panda ?

 

J'y viens ! J'y viens .

 

Allongé sur le sable de Bijou Plage, j'avise une créature, dont le regard de feu (je le devine) s'anime derrière un masque de larges lunettes de soleil.

 

Si couvrantes, que je ne peux m'empêcher de penser à ce gentil plantigrade (non, pas la dame ...), portant lui aussi ce masque noir, mais sans doute pas pour les mêmes raisons.

 

Tout occupé, que j'étais à suivre le Festival du film de Cannes, j'en avais oublié tous mes devoirs et en particulier de tenir mon blog.

 

S'intéresser sérieusement au Festival de Cannes implique que l'on consacre aussi beaucoup de temps à la plage.

 

Traditionnellement, c'est quand même là qu'il se passe toujours quelque chose.

 

L'ombre et la lumière.

 

Oui, mais alors, qu'est-ce que ça veut dire cette histoire de Panda ?

 

J'y viens ! J'y viens .

 

Allongé sur le sable de Bijou Plage, j'avise une créature, dont le regard de feu (je le devine) s'anime derrière un masque de larges lunettes de soleil.

 

Si couvrantes, que je ne peux m'empêcher de penser à ce gentil plantigrade (non, pas la dame ...), portant lui aussi ce masque noir, mais sans doute pas pour les mêmes raisons.

 

En 1998, Namiki s'était commis d'une série limitée Yukari de 700 pièces sur le thème du Panda. Ce fut Kyusai Yoshida qui se chargea du pensum.

 

Parce que, une série dite limitée de 700 pièces relève un peu de la plaisanterie. Enfin, ce que j'en dis ne retire rien à la beauté du travail, mais à mon avis c'est quand même à la limite du dévoiement de l'art.

 

Dans l'esprit des initiateurs du projet, surement les têtes pensantes du service marketing, à Tokyo, il s'agissait d'attirer la sympathie du public sur la protection des espèces menacées.

 

Dans le même genre, on compte chez Namiki une ménagerie composée d'un Cobra, D'un Tigre blanc, d'une Chouette et d'un Aigle chauve, toutes bestioles fréquentant peu les terres péniblement ( provisoirement ? ) émergées de l'archipel nippon.

Sentiment d'impermanence de se sentir soi-même comme une espèce menacée ?

 

Possible.

 

En tous cas c'est sûrement une idée fixe chez un décideur de Pilot, puisque la (vraie ...) série limitée consacrée à l'Ours Polaire se présente également dans un esprit de "Donation Pen ".

 

Même si l'authenticité et la vraisemblance dans l'art n'est pas un critère (voir l'interprétation mythologique dans la peinture classique),  j'aime à penser que le maki-é , en tant que expression à part entière des arts décoratifs japonais, au même titre que la peinture à l'huile en Europe ne doit servir qu'à illustrer le "beau"... et pas une cause, fût-elle noble.

 

Dans le cas de cette fameuse "ménagerie", il ne s'agit de rien d'autre que d'associer son image de marque à un sentiment de protection de la nature bien superficiel et d'une générosité toute de façade.

 

Ca plaît ?

 

Tant pis, tant mieux, peu importe.

 

Reste, malgré tout le travail d'un grand Maître, qui a profondément influencé l'image de Namiki après guerre. A mon avis un peu trop marqué par le "monde flottant". C'est du beau travail, mais l'émotion est absente.

 

Post scriptum : bien sûr, vous l'avez compris, je m'essaye au billet d'humeur de critique de cinéma et comme on ne m'a pas demandé mon avis sur l'actualité, j'en crée une moi-même à partir d'un fait ancien!


Il fallait y penser ...

 


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Commentaires: 1
  • #1

    Guru (mardi, 21 juin 2011 23:53)

    Quelle belle femme !